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BIO

Biography
Biographie

Plus qu'un nom d'artiste, Cyclope Espion, c'est une histoire à part entière : celle d'un frenchie un peu marginal qui, pendant douze ans, a battu le pavé New-Yorkais et usé ses canapés-lits, tout en jouant de la guitare pour les pointures de la scène rock underground du Lower East Side. Bassiste pour Skinny Bones (auteur de plusieurs chansons des Ramones), guitariste régulier des Bowery Boys pendant deux ans, il a également joué avec l'artiste street-rock David Peel (produit par John Lennon et Yoko Ono), s'est retrouvé avec le batteur des Dresden Dolls sur la scène du Bitter End (le plus vieux club de Rock de la Grosse Pomme), a assuré la première partie de Brody Dalle des Distillers à Brooklyn... entre autres aventures musicales échevelées, auxquelles lui-même a bien du mal à croire rétrospectivement.

 

En 2016, il opère un virage à 360 degrés et se ré-invente une identité musicale Indiepop/alternatif, sans pour autant renier ses ascendants punkrock. En résulte un son brut, viscéral, sans artifices électroniques ni production studio : une authenticité créative découlant du manque de moyens, dont il décide de faire sa signature ("one eye, one glance, one take" : "un oeil, un regard, une prise ", tout est dit).

 

De sa rencontre avec le producteur Nate Kohrs naît Friday Night Epitaph, premier album studio atypique, éclectique et intemporel, dans lequel il s'efforce de rester fidèle à son idéal esthétique et de tracer sa voie, en écho à son parcours personnel auquel il donne ici une dimension universelle.

 

Post-produit à Melbourne par Tony Mantz –qui a, entre autre, travaillé avec Nick Cave- l'album distribué par le label indépendant 201a Records (Brooklyn) est disponible depuis fin 2017 aux USA, et 2018 pour le reste du monde, en version physique deluxe (incluant un titre exclusif et un livret de 16 pages) sur internet, ainsi qu'en boutique au Japon à Rough & Raw (Kobe) et au HSKWKF Hoshikawa Cafe (Kumagaya).

 

 Il est également accessible à l'achat sur la plupart des plateformes dédiées à la promotion de musique en ligne.

 

L'album a été voté 8eme meilleur album complétement indépendant de l'année par la critique Américaine Lisa Whealey.

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Cyclope Espion

"Friday Night Epitaph" (201a Records/Brooklyn)

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Cyclope Espion ([siklÉ”p É›spjɔ̃]) was born as the brainchild of a France-born elusive  DIY singer/songwriter. 


Outsider tendencies gave way to reflective, perceptive, and sincere songs, written by this self-taught artist whose modest working class upbringing and nomadic lifestyle brought from France to New York, the vanguard of a scene that once nurtured his musical taste.

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He has played live over the years with various New York groups: bassist for Skinny Bones (who wrote songs for the Ramones), rhythm guitarist for East Village local legends the Bowery Boys for 2 years, he also performed with Street Rock artist David Peel (who was himself produced by John Lennon and Yoko Ono), played on stage at the Bitter End (NYC's oldest rock venue) with Dresden Dolls' drummer Brian Viglione, opened for Brody Dalle of the Distillers at the Bell house in Brooklyn, etc...

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However, it was his lo-fi (under the Cyclope Espion stage name) solo tracks that caught the attention of seasoned producer Nate Kohrs. The subsequent collaboration and recordings stayed true to the raw honesty encapsulated in Cyclope Espion's motto, "One eye, one glance, one take." 

 

 

The deluxe limited edition CD release comes with an extra track, a 16 pages booklet featuring liner-notes, lyrics, as well as photographs inspired by the music, and the song "Le Boa" which is not available on the digital download version of the album.

 

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We are just starting to promote the record, and so far it has already been selected for airplay in Belgium (RUN Radio), France (Déclic Radio), and UK (Radio 6 International).

About the Lo-Fi home recordings, the origins of Cyclope Espion:

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Musically challenged and Ok with it, Cyclope Espion is not trying to be anything more than what it is: self-therapy. All songs are recorded in one take on a small cheap sound recorder, the result is as imperfect as life itself. Cyclope Espion does not compare itself to anyone or anything and does not claim to have any gift of any sort. On the outside looking in, on the inside looking out, never quite at ease or peace anywhere but in the notes he strums. Cyclope Espion brings back the very spirit of DIY in a music world now revolving around the fake, the overproduced, and the ugly truth of consumerism...as if its true purpose was just to remind everyone that it is not about skills, contacts or money. Live life like one plays music, and reversely: play it as loudly or as softly as needed, play it with your heart, soul and guts...and last but not least, although there will be some wrong ones, believe in every single note you'll play...always.

(Cyclope Espion)

 

Influences: Life, Time, Death and Everything in Between

A collection of sad stories and happy accidents

About the upcoming Hi-Fi Studio Album:

 

Cyclope Espion originated while living alone somewhere in France in a tiny apartment that featured no such luxury as TV nor books. To ease the pain of having to wake up every morning, writing became self-therapy. A lot of words as well as artwork ideas were put down on paper. However, not owning any instrument at the time, the project never happened  and one day the choice was made to destroy all of this work.


Years went by and Cyclope Espion ressurfaced in New York, recording a few songs on an old beat-up sound recorder, this time with guitar.

Songs were written but more than often never never finished.


Now, and over a decade after its original birth, Cyclope Espion is back with no other expectation in life than continuing to experience it as an outsider,  fueling a restless soul with new material as well as the drive to finish what was once started.

 

Producer/Composer Nate Kohrs finds interest in the project/music, offering to record & produce some songs in his home studio in New York.

As a result, Cyclope Espion's debut studio album is now scheduled for an early 2017 release.

 indie/alternative singer-songwriter -making music under the name Cyclope Espion- was born in France & currently lives in New York.

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REVIEWS

The following reviews are about the original home-taped Lo-Fi recordings:

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"Celui-là même aurait pu être Roi.

ça commence par quelques notes de guitare sèche, nerveuses, grattées avec une énergie qui sonne comme de la rage - mais une rage rentrée, en dedans, qui refuse de se donner en spectacle. Suave ou lancinant, d'emblée, ça résonne, ça raisonne, les mots tombent, c'est lancé, ils s'accrochent au son, s'ancrent à la musique, les réserves se taisent, la magie opère, le frisson naît. ça a beau crachoter, hésiter parfois ou se prolonger trop, ça vous prend aux tripes, ça vous retourne, ça vous bouleverse, ça vous lamine, ça vous libère.

Sur le moment, on ne comprend pas bien pourquoi, et pour tout vous dire, on s'en fiche pas mal. Seul le résultat compte.

 

Certains ont besoin de tout un orchestre pour toucher l'autre et ils font ça très bien, solfège aidant, on le leur accorde avec

déférence. D'autres moins talentueux s'en remettent au boum-boum et aux fioritures de post-production pour se donner

un peu de caractère. A l'opposé, mais dans sa direction à lui, le météore Cyclope Espion traverse l'horizon musical en laissant

derrière lui une traînée enflammée ; et tant pis pour les dinosaures et leurs convictions esthétiques fossilisées.

 

Il démontre par l'exemple que la musique n'est pas qu'une question de technique, de blanches, de noires, de croches ou de dollars :

on pourrait tout avoir - et en double exemplaire ! - qu'on n'aurait rien du tout, si l'on n'a pas d'abord ce bouillonnement à l'intérieur, cette fièvre qui vous brûle d'un désir plus fort que le sang et le sexe, cette démangeaison sous-cutanée qu'aucun baume ne saurait apaiser - ce cri muet qui vous reste coincé dans la gorge, du matin jusqu'au soir, et qui cherche un moyen d'enfin se faire entendre.

ça vaut sans doute pour tous les domaines artistiques, mais dans le registre mélodique - où l'émotion occupe une place de premier ordre -, impossible de tricher : sans étincelle, on se condamne à ne faire que du creux, n'agiter que du vide, ne produire que du vent. Les bacs des disquaires en témoignent.

 

Dès lors, on pourra bien râler, s'emporter si l'on veut contre l'enregistrement lo-fi ou rire de cet "illettrisme mélodique" (tous deux revendiqués), on devra reconnaître qu'avec une guitare (premier prix), une voix (première main), un harmonica (ou pas) et une poignée d'accords minimalistes (autant dire : avec sa bite et son couteau), Cyclope Espion revient à l'essence-même de ce que doit être la musique : une forme de communion, de réverbération par-delà l'espace et le temps, de vibration universelle propagée d'homme à homme. Un sentiment, tout simplement, mais pas n'importe lequel : cette angoisse sourde, existentielle, tapie en lisière de conscience, celle-là même qui nous hante depuis le premier jour, celle-là qui nous obsède et nous pousse à fuir en avant, courir, partir, baiser, acheter, consommer sans limites (they live, we sleep) - angoisse qu'il exhume d'une main et tempère de l'autre ; sans œillères, mais sans catastrophisme non plus.

 

Il n'est pas de ceux, tout aussi nobles, qui invitent à danser ou à se réjouir, il n'en a pas le cœur. Il joue pour les écorchés vifs, les laissés-pour-compte, les asociaux-malgré-eux, les abimés, les oubliés, les rejetés, les pas-assez-beaux, les pas-assez-grands, les pas-assez-riches, les parias de cette Une de tabloïd qu'on appelle à tort "le monde des hommes". A la manière d'un 33 tours ou d'un phonographe fatigué - qui s'obstine malgré tout, sautant un sillon ça et là -, il parle fragilité, failles, désespoir, se fait le fossoyeur de nos vendredis soirs, laisse fumer une tasse de café sur un vague coin de table, invoque le faux départ et balaie la poussière jusqu'aux interstices de nos existences, fort de textes élégants (en anglais, français et poète dans le texte), aussi tristement personnels que tragiquement universels. Pas de misérabilisme ou d'apitoiement pour autant. Toujours, l'ironie, la nonchalance, l'espoir viennent donner au propos un recul salutaire et illuminer le tableau, dont il colore la grisaille de sépia, pastel, soleil couchant ; au point que son souvenir persiste, s'entête, encore, sur la rétine, sur le tympan. Indélébile.

 

On pourra prêter à ses titres des vertus thérapeutiques. On aurait bien raison. Il y a des psychothérapeute plus chers et moins doués que ça.

 

Alors comme dirait l'autre : approchez-vous mesdames et messieurs, prenez une chaise, installez-vous. Laissez-le vous conter l'histoire du boa...".

 

(L. Sens Critique, France)

 

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"Cyclope Espion est né dans l’urgence, sur le papier, à une période où Thomaxe avait besoin d’exprimer ce qu’il observait en lui et autour de lui. Plonger sa plume dans ses tripes, décrire l’inévitable souffrance qu’occasionne le conditionnement humain. Écrire pour guérir...

 

Ce n’est que quelques années plus tard qu’il alla cueillir le fruit interdit d’une ville ou l’on ne dort jamais. En fouillant longtemps le terreau fertile de la scène New Yorkaise pour retrouver ses véritables racines, il s’éprit d’un instrument qui tapa sur sa corde sensible : la guitare.

 

L’auteur ressuscita alors d’anciens textes et en fit naître d’autres. Au sein d’un groupe de la scène New Yorkaise dont il fut le guitariste indéfectible, nombreux sont ceux qui furent ses témoins : liberté sauvage et indomptable, authenticité non travaillée, énergie tremblante et débordante jamais diminuée par le regard mondain.

 

 Thomaxe est à la pop, ce que Philip Glass est à la musique répétitive Américaine : Vrai, touchant, parlant de la nature humaine sans détours... Jouant chaque note, chantant chaque mot, grattant chaque corde de sa guitare comme si sa vie en dépendait, me direz-vous ? Oui, mais pas comme si.

 

Parce que sa vie en dépend.

 

Sa musique n’est pas une usine à rythme, ni une cantine pour moutons, et encore moins une caisse à gros billets. La musique et la musique seulement, n’ayant pas d’autres artifices que ceux du cœur. Ses paroles sont sans concessions et sur ses plages audio vous admirerez une douce ironie se prélasser avec énergie, grâce et romantisme.

 

Jeu minimaliste et mélodieux, efficace et chamanique. Voilà ce qu’est Cyclope Espion.

 

Et si vos oreilles ne sont pas mortes comme le sont probablement vos cœurs et vos corps, alors vous saurez et aimerez entendre Thomaxe vous raconter vos peurs et vos espoirs. Car l’authenticité étant universelle, celui qui dit, chante et joue vrai, ne peut pas laisser indifférents ceux qui sont vrais avec eux-mêmes. Ceux qui ont vu la vérité en eux, savent la reconnaître chez les autres. Alors soyez les bienvenus chez vous !"

 

(M.Fourier, author/novelist)

 

 

 

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